Chaque lundi, Anne-Cécile Vandalem rencontrait les habitants et les passants du quartier Ribaucourt (Bruxelles) afin de dialoguer avec eux sur leur relation aux arts vivants et à leur positionnement quant aux différents modes de financement de ceux-ci.
Au terme de ce dialogue, Anne-Cécile leur propose de réaliser une oeuvre pour eux, en retour du temps qu’ils lui ont accordé.
Les rencontres ont suscité nombre de questions liées à l’échange, le don, l’engagement, la négociation et la sollicitation.
Ce volet propose au citoyen d’être le commanditaire d’une oeuvre artistique vivante qu’Anne-Cécile Vandalem réalise en collaboration avec lui.
Cette deuxième partie du projet a pour objectif d’inclure davantage le citoyen dans le processus de réalisation d’une oeuvre, en lui donnant un rôle de commanditaire (collaborant désormais à l’élaboration de l’oeuvre et des moyens nécessaires à sa réalisation).
Cette version s’oriente non plus sur la collaboration entre l’artiste et le citoyen, mais sur le désir et la prise de risque liée au fait de confier ce désir à un artiste.
Il ne sera donc plus proposé au citoyen de collaborer à la réalisation de l’oeuvre dont il est le commanditaire, mais de s’engager à la recevoir, quel qu’en soit le résultat.
Un contexte spécifique sera créé afin de mettre l’accent sur le moment spécifique de la prise de commande, de favoriser l’intensité des désirs livrés ainsi que de permettre au commanditaire d’exprimer – le cas échéant – son insatisfaction ou son mécontentement quant à l’objet final.
Tous droits réservés Pierre Kissling / composition
