Créée en 2008, Das Fräulein (Kompanie) est conçue pour développer et promouvoir le travail de l’artiste belge Anne-Cécile Vandalem. Les créations théâtrales qui en émanent sont des œuvres originales dont l’artiste prend en charge la conception, l’écriture et la réalisation. Das Fräulein (Kompanie) est actuellement conventionnée par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
C’est en 2003 qu’Anne-Cécile Vandalem commence son travail d’écriture de spectacles Zaï Zaï Zaï Zaï (2003) et Hansel et Gretel (2005) en collaboration avec Jean-Benoit Ugeux. Dès lors, la fiction est la forme de prédilection de l’auteure.
De 2008 à 2013, l’habitation y joue le rôle principal. Elle y est considérée comme le lieu de confinement par excellence, par lequel et avec lequel tout arrive. Partant d’un univers ultra-réaliste, elle a défini le cadre de prétendues tragédies domestiques à la fois individuelles avec (SELF)SERVICE (2008 Théâtre de Vidy-ETE (Lausanne)), familiales avec HABIT(U)ATION ( 2010 Théâtre de Namur (Be) et Kunstenfestivaldesarts 2011) et collectives avec After the Walls (Utopia) (Théâtre National de la Communauté Francophone de Bruxelles (Be), dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts 2013). Ces spectacles constituent la Trilogie des Parenthèses.
Parallèlement à cette Trilogie, elle crée, en collaboration avec l’ingénieur du son Brice Cannavo, MICHEL DUPONT, réinventer le contraire du monde, un spectacle sonore pour adultes et adolescents.
En 2014, Anne-Cécile Vandalem entame l’exploration des modalités de la posture et de l’imposture. Elle questionne la capacité d’action et de transformation du réel d’un sujet/individu au sein des différentes sphères sociétales et aborde la problématique du dévoilement et de la fragilité comme posture honnête et/ou stratégique au sein de son écriture. Ses créations QUE PUIS-JE FAIRE POUR VOUS ?, Still too sad to tell you et TRISTESSES témoignent chacune à leur façon de ces nouvelles préoccupations esthétiques.
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Bernard Loizeau est architecte et fondateur d’After The Walls Incorporated. Depuis quelques années, il sillonne le pays pour y donner une série de conférences sur la relation de l’homme à son habitat. Au travers d’UTOPIA, il nous livre ses visions de l’avenir : un rêve architectural sans précédent, véritable explosion utopiste, comme solution aux défis sociaux, démographiques et écologiques de notre temps. À mi-chemin entre la conférence et la célébration, UTOPIA est un chant d’espoir adressé à l’humanité, une expérience unique dont nul ne sort véritablement indemne.
Partant du principe que seul un homme abrité peut rêver librement et que le rêve est une condition nécessaire à l’existence de l’homme, Bernard Loizeau dénonce les erreurs architecturales du passé qui, à défaut d’abriter l’homme, renforcent son sentiment d’insécurité, de paranoïa et d’emprisonnement et l’empêchent par conséquent de se projeter dans un avenir quelconque.
Au cours d’une conférence, sorte de grand messe populaire, il prend le parti de la démolition comme solution au manque de place, de perspectives et d’ouverture propres au monde urbain contemporain, qu’il dit terminé, administré, comptabilisé. Un monde ayant totalement recouvert le chant/champ de l’utopie.
C’est au cœur d’une démarche à la fois radicale et ambigüe que le spectateur est invité. Fustigeant les architectes, leurs ambitions, leur aveuglement et leur cynisme, Bernard Loizeau se présente comme le nouveau messie, investi d’une mission d’apurement qui apportera la solution au mal-être des hommes.
Dans “After the Walls (UTOPIA)” un conférencier bouscule les idées reçues sur l’habitat contemporain. Un spectacle culotté et assez fou par une dramaturge belge qui n’a pas froid aux yeux.(…) Impossible en voyant ce spectacle de ne pas imaginer une suite ou une réponse. Anne-Cécile Vandalem l’a prévu.
H. Le Tanneur, Les Inrocks, novembre 2013.
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